Sôseki écrivit pour un journal le feuilleton de ses Petits contes de printemps en 1909. Le titre même qu'il donne à ces très courts textes, fragments de journal intime entre un 1er janvier et un 12 mars, donne au lecteur une idée de l'ensemble du recueil même si la tonalité de chacun est différente, tantôt intime et familière, tantôt d'une drôlerie délicate, étrange, ou encore empreinte de nostalgie: Jour de l'an, Le brasero, L'odeur du passé, La tombe du chat, Brouillard...